DU SANG SUR LES GENTIANES
Remarques de l’auteur en août 2007 sur le livre Du sang sur les gentianes
Édition Société des Écrivains - Paris 2003
1. J’ai écrit, page 9 :
"La mémoire peut se tromper, la mienne et celle des autres.
Que mes anciens amis maquisards veuillent bien me pardonner
mes erreurs éventuelles.
Il y a si longtemps".
2.A
J’ai dit, page 46, que nos premiers parachutages ont été réceptionnés sans moi à Lent et Polliat, ce qui n’est que partiellement vrai… et page 58, que j’y ai participé ce qui est pour Polliat dont j’étais absent, une erreur. Les seuls autres auxquels j’ai mis la main sont ceux de Joyeux, Versailleux, St Rémy, St Martin du Fresnes, Échallon.
2.B
Pages 82 et 83. Le récit de l’attaque manquée du "transport de tabac" est très flou dans ma mémoire. Je ne me battrai pas pour en discuter tel ou tel détail. On a parlé d’une ambulance pour nous transporter. Moi je ne revois qu’une camionnette banale… Quelle importance ?
Page 89. L’embuscade pour récupérer une citerne d’essence était pour moi programmée le 4 juin… le 27 pour mon ami Pat… et le 3 juin dans Essai sur l’histoire des FUJ de Morin, Marinet, Lethenet !!!... N’y aurait-il pas eu 2 actions dans le même but, au même endroit et sans que j’en sois averti ?? Alors que j’étais déjà chargé (mêmes auteurs) de la coordination des actions du jour J ??
J’ai un souvenir de cette rencontre: la mitraillette U.D. que j’avais confisquée à un sous-officier GMR… et qui avait fait des envieux…
Page 124. L’essentiel est, pour moi, bien décrit, mais il est certain que bien que jouant au dur, j’étais profondément bouleversé. Alors…
2.C
Page 95. je tiens à insister sur le fait que lors de cette rencontre de la rue Teynière (5 juin 44), je suis le seul F.U.J. à avoir fait usage de mon arme, permettant à mes amis Poelh et Guettet de se replier vers le lycée, sans me douter qu’ils allaient tomber de Charybde en Scylla.
3. Avant d’écrire mon récit, j’avais tenté de rassembler tous les anciens FUJ. Beaucoup étaient là. Priés de m’aider pour la rédaction de nos actions, ils se sont contentés de m’applaudir et de m’encourager. Seul Couard (Pat) m’a adressé un excellent rapport. J’ai cru qu’ils me faisaient confiance. Je le crois toujours.
Pour tout autre erreur éventuelle, j’attends donc des démentis.
Aucune lettre ne m’est parvenue depuis la parution de Du sang sur les gentianes début 2001.